Cette jeune femme est enfermée à clé suite à une scandaleuse vie sexuelle. 25 ans plus tard, la police fait une troublante découverte.

Aimer le mauvais homme était une affaire sérieuse dans le passé comme le démontre l’incroyable histoire d’une jeune femme française qui a été secrètement enfermée dans une petite pièce pendant 25 ans.

À Paris, en 1876, Blanche Monnier était une mondaine typique âgée de 25 ans qui se démènait pour trouver un prétendant avant qu’il ne soit trop tard. Elle est tombée en amour avec un avocat âgé, fauché, que sa mère aristocratique détestait et qu’elle avait pour projet d’épouser.

Blanche a ensuite tout simplement disparue. Personne en France ne l’a revue en public. Sa mère et son frère ont pleuré son décès avant de continuer avec leur vie quotidienne. Mais derrière les apparences se cachait un terrible secret. 

Le 23 mai 1901, le bureau du procureur général de Paris a reçu une lettre mystérieuse. La missive se lisait ainsi : «Monsieur le Procureur général, j’ai le triste honneur de vous informer d’un événement d’une gravité exceptionnelle. Je parle d’une vieille fille qui est enfermée dans la maison de madame Monnier, affamée, et vivant sur une litière putride depuis les 25 dernières années – en un mot, dans sa propre crasse. »

Choqué par la lettre, la police a décidé d’enquêter sur la propriété de la famille Monnier en dépit de leur éclatante réputation. Un groupe d’officiers a fait irruption dans la maison, fouillé les locaux et remarqué à l’étage une porte cadenassée. Quand ils ont enlevé la serrure, une odeur horrible leur a sauté au nez.

À leur grande surprise, une femme extrêmement mal nourrie se trouvait recroquevillée sur le lit, couverte de nourriture et de matières fécales. Elle semblait troublée par la lumière qu’elle n’a pas vu depuis 25 ans. Blanche Monnier pesait maintenant seulement 25 kilos, soit l’équivalant de 55 livres, et avait été gardé prisonnière pendant un quart de siècle. Elle n’a pas vu la lumière ou un autre être humain pendant tout ce temps. 

Un témoin a décrit la découverte macabre : «La malheureuse était complètement nue allongée sur un matelas de paille pourrie. Tout autour d’elle s’était formée une sorte de croûte faite à partir des excréments, des fragments de viande, de légumes, de poissons et de pain pourri. »

«Nous avons également vu des coquilles d’huîtres et des insectes qui courraient à travers le lit de Mademoiselle Monnier, reprit-il. L’air était si irrespirable, l’odeur dégagée par la chambre était tellement affreuse qu’il était impossible pour nous de rester plus longtemps pour compléter notre enquête.»

Mme Monnier, qui avait remporté un prix décerné par le Comité des bonnes œuvres pour ses généreuses contributions à la ville, a été immédiatement arrêtée.

Elle est morte en prison 15 jours plus tard, après avoir avoué l’enlèvement catastrophique à la police. Lorsque sa fille a refusé de revenir sur sa relation avec l’avocat, Mme Monnier l’a enfermée dans une petite pièce jusqu’à ce qu’elle cède.

Depuis 25 ans, Blanche ne mangeait que les restes de repas de sa mère. Cette affreuse sentence infligée par sa propre mère a continué bien au-delà de la mort de son amant en 1885.

Marcel, le frère de Blanche, a été jugé pour complicité avec sa mère dans l’épreuve et a été initialement condamné à 15 mois de prison. Il a ensuite été acquitté sur des allégations voulant que Blanche aurait pu quitter à tout moment, mais qu’elle a choisi de ne pas le faire. Il a été libéré, ce qui a sommé l’horreur dans la foule présente dans la salle d’audience.

Blanche Monnier, également connu en France comme La Séquestrée de Poitiers, est morte en 1913 dans un sanatorium de la ville de Bois.

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