Jérôme Coppé a poignardé sa fille une dizaine de fois alors qu’elle était endormie, dans son appartement de Landrecies, en France, le 1er mars 2015 vers 23h30.
L’homme a envoyé un SMS à la mère qui l’avait quitté trois semaines avant. «Laurelyne est partie (tu la verras plus, tu la toucheras plus, tu l’embrasseras plus, plus jamais) je pars avec elle, maintenant tu sais à quel point je t’aimais», a-t-il écrit avant de tenter de se suicider.
«C’est de sa faute ce qui est arrivé, ce n’est pas la mienne», a soutenu Jérôme Coppé, lundi, au premier jour de son procès.
«L’unique mobile du crime est la vengeance, c’était de punir [son ex-compagne], de la priver de sa fille, de lui faire mal, parce qu’elle a eu l’audace de le quitter», a déclaré Juliette Lebon, l’avocate générale. «Cet assassinat est réfléchi, pensé, froid. J’ai vu quelqu’un convaincu d’avoir bien agi (durant le procès), incapable de se remettre en question.»