L’interdiction extrêmement restrictive de l’avortement au Salvador et la politique de répression de l’Etat envers les femmes qui y auraient recours est quasiment unique au monde. Aucune autre législation ne se montre aussi ferme envers les femmes. Régulièrement dénoncée par les ONG, la situation a fait la Une des médias après qu’une femme condamnée pour homicide aggravé après avoir fait une fausse couche a été libérée de prison, suite à 10 ans de détention. La porte ouverte, on l’espère, à un assouplissement de cette politique parfaitement rétrograde.
Au Salvador, quelles que soient les circonstances ayant conduit à la grossesse et quels que soient les risques que celle-ci puisse faire peser sur la vie de la personne enceinte, l’avortement est interdit. Les femmes qui y ont recours clandestinement encourent des peines allant de deux à huit ans de prison et les personnels médicaux qui auraient pratiqué des avortements douze ans d’emprisonnement. Cette situation, l’une des plus restrictives du monde, a été entérinée en 1998.