Édouard Philippe: “On ne peut pas en France être privé de sa liberté sur la base d’un soupçon”

Suite à l’attaque de vendredi dans l’Aube, le Premier ministre Édouard Philippe s’est exprimé à l’Assemblée.

Le politicien a notamment décidé de prendre position quant à l’idée consistant à placer les fichés S. en rétention: “dire cela, c’est méconnaître profondément nos outils de renseignement : la fiche S est un outil de police (…) pas, en elle-même, un élément de preuve et elle n’a d’intérêt que si les personnes concernées ne savent pas qu’elles le sont”.

Une minute de silence avait été observée afin de rendre hommage aux quatre victimes des attaques terroristes de Carcassonne et de Trèbes.

C’est par la suite que Philippe a réagi aux propositions faites lundi par Laurent Wauquiez, le président des Républicains: “L’enfermement ou le bracelet géolocalisable pour les individus français radicalisés et fichés, l’expulsion du territoire national des individus étrangers radicalisés et fichés, la fermeture des lieux de culte qui prônent la haine de la France et des Français, la déchéance de nationalité des jihadistes ayant combattu les soldats de la France, enfin l’état d’urgence que vous n’auriez pas dû lever et que nous vous demandons de rétablir.”

Lire la suite sur Ayoye