Les chercheurs de Harvard lanceront une expérience de géo-ingénierie l’année prochaine

Refroidir la planète pour lutter contre son réchauffement, une solution idéale ? Des chercheurs de Harvard mettent actuellement au point une expérience visant à tester les effets de la géo-ingénierie solaire sur la surface terrestre. Un premier test grandeur nature devrait avoir lieu l’année prochaine.

Le projet – baptisé SCoPEx (Expérience de perturbation stratosphérique contrôlée) – s’inscrit dans un programme sur la géo-ingénierie solaire de l’Université de Harvard. L’idée serait ici d’envoyer un ballon dans la stratosphère, à une vingtaine de kilomètres d’altitude, pour ensuite libérer un petit panache de carbonate de calcium en aérosol.

Des questions restent néanmoins sans réponses. Certaines études suggèrent qu’un programme de géo-ingénierie pourrait avoir de graves conséquences. On pense notamment à celles sur les cultures, sur le comportement de la couche d’ozone, ou encore sur le climat en lui-même. À ce propos, une étude a été publiée il y a quelques mois dans la revue Nature. Selon cette dernière, le fait d’injecter de manière artificielle des aérosols dans l’atmosphère de l’hémisphère nord réduirait l’activité des cyclones tropicaux, et entraînerait en même temps une augmentation des risques de sécheresse en Afrique subsaharienne.

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