Que vous soyez en France ou au Québec, sachez que vous n’êtes pas à l’abri de la berce du Caucase. En effet, cette plante qui porte le nom scientifique de Heracleum mantegazzianum a été identifiée pour la toute première fois au Québec en 1990 tandis qu’en France, elle est notamment présente “dans un large quart nord-est” et dans les Alpes.
En plus d’être une plante envahissante, la berce du Caucase a très mauvaise réputation, étant donné qu’elle peut causer des dommages aux cellules cutanées superficielles (lésions apparentées à des brûlures, douloureuses et parfois graves).
Dans une publication gouvernementale de la province du Québec, on explique que la berce du Caucase est identifiable par sa hauteur de 2 à 5 mètres. En ce qui concerne ses fleurs, la berce du Caucase est dotée d’une ombelle principale composée de 50 à 150 rayons tandis que le diamètre des ombelles est de 20 à 50 cm. De plus, ses fleurs blanches sont parfois roses. Quant à la tige de la berce du Caucase, celle-ci a des poils blancs rudes, épars, qui sont présents surtout à la base, en plus d’avoir des tiges foliaires. La tige est aussi recouverte de taches rouge framboise à violet, qui sont nombreuses, bien définies et étendues. De plus, sa tige est robuste, cannelée et creuse et elle a un diamètre de 4 à 10 cm. Ses feuilles sont divisées en 1 à 3 folioles qui sont profondément découpées et dentées. Pour ce qui est de l’intérieur de sa feuille, celle-ci est lisse à légèrement écailleuse et elle peut porter des poils blancs et rudes.