Une nouvelle technique basée sur des hologrammes ouvre la voie au calcul quantique !

Des physiciens suisses ont mis au point une méthode basée sur des hologrammes. Le but ? Capturer des images 3D d’objets au-delà de la portée de la lumière. Il s’agit d’une toute nouvelle méthode destinée à coder des informations quantiques.

Est-il possible de crypter des données à partir d’impulsions lumineuses ? Les chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en sont persuadés, comme en atteste leur étude publiée dans la revue Science Advances le 3 mai 2019. Selon eux, il est question d’un progrès significatif dans le développement de l’informatique quantique.

Il faut savoir que la photographie mesure la quantité de lumière de différentes couleurs frappant le film photographique. En revanche, il faut rappeler que la lumière est aussi une onde et est donc caractérisée par la phase. Cette phase n’est autre que la position d’un point en corrélation avec la profondeur. Ainsi, l’enregistrement de la phase lumineuse peut retrouver sa forme 3D grâce à l’holographie, ce qui est impossible avec une simple photo. Cependant, la longueur d’onde de la lumière (environ 1 µm) limite la résolution spatiale de l’hologramme à l’échelle nano.

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