Voici les tatouages qui changent de couleur en fonction des valeurs de glucose, d’albumine ou de Ph du sang

Dans l’Antiquité, on croyait que certains symboles tatoués sur la peau, avaient des propriétés curatives, comme ceux que l’on a retrouvé par exemple sur la momie de l’homme de Pazyryk en Asie centrale (on parle de 4000 avant JC). Aujourd’hui, la science a en quelque sorte rétabli cette croyance.

Le chercheur Ali K. Yetisen, de l’Imperial College of London, a développé différents types de tatouages qui peuvent reconnaître trois biomarqueurs différents, c’est-à-dire des molécules capables d’identifier des substances particulières.

Les tatouages de Yetisen sont capables de mesurer les niveaux de glucose, d’albumine et PH. Ces tatouages particuliers, malheureusement, n’ont pas encore été testés sur l’homme ; les seules études publiées à ce jour ont été réalisées sur la peau de cochon. L’invention de Yetisen permet de surveiller le liquide interstitiel, c’est-à-dire la solution aqueuse présente entre les cellules d’un tissu dont la fonction principale est de réguler les échanges entre les composants cellulaires des vaisseaux sanguins et les cellules d’un tissu donné.

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