Mozambique : adieu à la pratique absurde des jeunes filles mariées

En 2014, le film “Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée” a attiré l’attention du public occidental sur un thème déjà bien connu, mais jamais analysé en profondeur. L’intrigue retrace l’histoire de Nojoud Ali, une fillette de dix ans forcée par sa famille à épouser un homme beaucoup plus âgé. Depuis lors, l’opinion publique a commencé à remettre en question cette pratique barbare des mariages précoces. Depuis 2014, de nombreuses batailles ont été livrées. La dernière a été remportée au Mozambique le 15 juillet 2019.

Le Mozambique a donc tourné la page. Aujourd’hui, il n’est plus possible de se marier ou d’avoir des relations intimes avec des enfants de moins de 18 ans. Des peines très sévères ont été prévues pour ceux qui contractent des mariages précoces : de 8 à 12 ans de prison. Même ceux qui arrangent des mariages avec des mineurs sont pénalement responsables : dans ce cas, on risque de 2 à 8 ans de prison. De toute évidence, la promulgation de la loi n’est que la première étape pour combattre cette pratique absurde. Il faut maintenant traduire le texte dans les 15 dialectes parlés par la population locale et renforcer les contrôles pour trouver les coupables.

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