Premier jour d’école au Yémen : la photo nous montre ce que cela signifie d’être des enfants dans un pays en guerre

Alors que presque partout dans le monde, à la fin des vacances d’été, on voit apparaître de joyeuses images d’enfants lors de leur premier jour d’école, dans d’autres parties de la planète, la situation n’est pas si enivrante. Un photographe yéménite, Ahmad Al-basha de l’agence AFP, a voulu raconter la rentrée scolaire à Taez, la troisième ville de l’état : ici, comme dans toute autre école, les enfants se sont réunis devant le professeur pour le début des cours, mais le bonheur n’est pas celui qu’on imagine.

Une vingtaine d’enfants écoutent la leçon d’un professeur qui gesticule devant eux ; ils sont assis par terre, sans tables, sans chaises, sans livres, sans tableau noir. Rien que d’avoir le plancher semble être un luxe. Quelques mètres derrière eux, en effet, le bâtiment cède la place à un vide absolu ; le grenier se penche vers le bas jusqu’à se mélanger avec le tas de gravats qui se trouve vraisemblablement quelques mètres plus bas. Tels sont les effets des bombardements qui ont lieu lors de l’affrontement entre les forces gouvernementales soutenues par les Saoudiens et les rebelles Houti.

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