Les effets du viol incluent autant les blessures physiques initiales et visibles que le traumatisme psychologique, qui lui est beaucoup plus enfoui. A savoir que l’une des conséquences les plus courantes de ce traumatisme est l’auto-blâme et la culpabilité. Ces deux paramètres pouvant ralentir voire arrêter le processus de guérison. Noa Pothoven, une jeune néerlandaise en a souffert au point de se laisser mourir.
Dans une autobiographie intitulée Gagner ou apprendre, la jeune femme a décrit l’horreur de son agression sexuelle et de son viol, trois ans plus tard. Traumatisée par l’horreur de ces abus, elle décrivait ses souffrances comme « insupportables ». Ainsi, après de multiples tentatives de suicides, Noa Pothoven a décidé qu’elle n’avait plus la force de faire face à ces douleurs et s’est par conséquent laissé mourir à petit feu.