Si la rédemption peut être l’issue d’une longue peine d’emprisonnement, l’expérience carcérale d’Albert Flick n’a pas été concluante. Considéré par les autorités comme « trop âgé pour être en état de nuire », il est libéré sous serment. Quelques temps après sa libération, il commet un autre crime. Il est condamné à l’emprisonnement à perpétuité. Compte-rendu des secrets d’alcôves d’un échec judiciaire.
En juillet, le septuagénaire est inculpé pour un autre crime. Il a tué de sang-froid, Kimberly Dobbie, une mère de 48 ans devant ses jumeaux. Selon les autorités, l’homme a poignardé Kimberly au moins 11 fois. Albert Flick a plaidé coupable moins d’une heure après les propos du jury. Et pour cause, les preuves à charge étaient flagrantes : la vidéo-surveillance du crime devant une laverie de la ville était explicite. D’autres images de l’assassin prouvaient que celui-ci s’était procuré deux couteaux quelques jours avant son forfait. Avant sa libération, les jurés n’estimaient pas que l’homme devait purger une plus longue peine et était considéré comme « hors d’état de nuire » du fait de son âge avancé. « Mr Flick allait atteindre un âge où il sera hors d’état de nuire. L’incarcérer plus longtemps ne fait plus sens judiciairement » avait déclaré le juge Crowley après son inculpation pour le crime conjugal.