Avec la poursuite du réchauffement climatique, les super El Niño risquent de devenir plus fréquents

En analysant les changements structurels d’El Niño entre 1901 et 2017, des chercheurs suggèrent que nous nous dirigeons vers des épisodes de plus en plus extrêmes. Or, une telle évolution aurait des conséquences sociétales et environnementales majeures. Les résultats ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences le 21 octobre dernier. 

El Niño est un phénomène naturel qui désigne l’apparition d’eaux anormalement chaudes le long du Pacifique équatorial – son opposé étant La Niña. Il s’agit de la partie océanique d’un mode de variabilité couplé océan-atmosphère que l’on appelle l’ENSO – acronyme anglais pour El Niño oscillation australe. Ce dernier alterne entre phase chaude et froide à une fréquence irrégulière de 2 à 7 ans.

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