La propagation des épidémies virales pourrait être considérablement ralentie si plus de personnes se lavaient les mains dans les aéroports.
Tous les épidémiologistes le savent : les aéroports sont des lieux publics à risques. Des milliers de personnes des quatre coins du monde se retrouvent en effet confinées, à chaque instant, dans un seul et même lieu. Les virus n’en demandent pas tant.
Pour ces travaux, menés à l’aéroport d’Helsinki-Vantaa au cours de l’hiver 2015-2016, les chercheurs avaient prélevé des écouvillons de surfaces fréquemment touchées par les voyageurs. Au total, sur les 90 surfaces testées, 10 % contenaient au moins un virus respiratoire.
Les surfaces les plus à risques étaient les plateaux en plastiques dans lesquels chaque voyageur doit déposer ses effets personnels pour passer la sécurité. La moitié contenaient en effet au moins un virus (adénovirus – 20 %, grippe A – 10 %, rhinovirus ou rhume – 40 %, et coronavirus – 30 %).