Les particules fines ont-elles été un accélérateur dans la propagation du coronavirus dans le nord de l’Italie ?

Des chercheurs italiens émettent l’hypothèse que la vitesse de propagation du coronavirus pourrait avoir un lien avec les particules fines. Le nord de l’Italie est l’une des provinces les plus industrialisées d’Europe. Le sud du pays lui, est au contraire beaucoup plus rural. Une étude à prendre avec des pincettes car elle ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique.

Pour ces chercheurs, les particules fines pourraient être en cause. Ils observent que les périodes pendant lesquels l’épidémie s’est accélérée dans le nord de l’Italie sont « concomitantes à la présence de fortes concentrations de particules atmosphériques ». Les taux de PM10 (particules inférieures à 10 microns) étaient par exemple supérieurs à la normale durant le mois de février, au moment où la diffusion s’est accélérée. À l’inverse, ils indiquent que dans la région romaine qui concentrait elle aussi des cas, il n’y a eu ni pic de pollution, ni accélération de la diffusion. Ainsi, les particules fines pourraient constituer un “vecteur efficace pour le transport, la propagation et la prolifération des infections virales”.

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