La société Dyson va fournir 10 000 appareils aux hôpitaux britanniques dépassés par le nombre de patients en réanimation. Plusieurs milliers de respirateurs seront également exportés à l’international.
C’est là que les respirateurs entrent en jeu. Ces machines, grossièrement, injectent de l’oxygène dans les poumons – via un tube endotrachéal (ET) inséré dans la trachée – et éliminent l’excès de dioxyde de carbone pour faciliter le processus respiratoire. Autrement dit, elles “respirent” à la place des patients qui en ont besoin, le temps que leur état se stabilise.
L’assistance respiratoire étant indispensable pour traiter les cas les plus graves de Covid-19, les fabricants de respirateurs artificiels, à l’instar de l’américain GE Healthcare, du suédois Getinge ou du français Air Liquide, ont été amenés à augmenter leur capacités de production. Mais compte tenu de la vitesse de propagation de la maladie, cela pourrait ne pas être suffisant.