Un trou d’ozone record s’est récemment formé en Arctique

En ce début de printemps, la région polaire nord connaît une situation exceptionnelle. Pas en surface mais à haute altitude, dans la stratosphère. En effet, jamais la quantité d’ozone n’a été aussi basse. Un record que l’on doit en premier lieu à la présence d’un vortex stratosphérique anormalement puissant, propice à une déplétion marquée de la couche d’ozone. 

Lorsque l’on parle du « trou » d’ozone (O3), on fait usuellement référence à l’hémisphère sud. Et pour cause, un net déficit se forme chaque fin d’hiver au-dessus du continent Antarctique. Autrement dit, entre septembre et octobre.

Ce contenu en O3 intégré sur la verticale se situe à des niveaux records bas et couvre une surface équivalente à trois fois celle du Groenland. « De mon point de vue, c’est la première fois que l’on peut parler d’un vrai trou d’ozone en Arctique » rapporte Martin Dameris, physicien de l’atmosphère au Centre allemand pour l’aéronautique et l’astronautique.

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