“Voyons, fiston !” Une histoire charmante qui nous apprend qu’en grandissant dans une famille aimante, nous apprenons nous-même à prendre soin des autres

Toute l’équipe de Sympa a adoré cette petite histoire touchante, et nous te proposons de prendre une couverture et de profiter de ce récit avec nous.

J’ai cinq ans et je mène une enfance insouciante où le travail, les hypothèques et les problèmes des adultes sont encore très loin devant. J’ai le monde entier devant moi : il est complètement fou, ouvert, et il change constamment. Et puis, il y a Balou, notre chien de la race terre-neuve, bien qu’à l’époque, on les appelait Saint-Bernard des mers, mais cela n’a aucune importance. Le bocal de trois litres de caviar noir que papa a acheté chez des braconniers et a caché dans le frigo pour une occasion spéciale est bien plus important. Le jour J, ce bocal se trouvait à côté de moi et de Balou, et nous mangions le caviar avec une grosse cuillère brillante. Non, il serait plus juste de dire que nous nous empiffrions ! Je donnais d’abord une cuillère à Balou, qui était très enthousiaste à l’idée d’en recevoir une de plus, puis j’en prenais une à mon tour. Nous étions assis ensemble au milieu de la pièce et nous mangions ce caviar noir : une cuillère pour moi, une cuillère pour le chien, et en avions de la tête au pied. Et nous étions très satisfaits… Je n’ai pas entendu la clé entrer doucement dans le trou de la serrure. Je n’ai pas entendu mes parents arriver du marcher fatigués et marmonnant quelque chose, mais j’ai entendu le “Oh” de maman, puis une phrase que j’entendrai dorénavant très souvent :

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