La comète interstellaire 2I/Borisov présente une teneur en monoxyde de carbone très élevée. Cela suggère qu’elle nous vient d’une région très froide de son système stellaire d’origine.
Toutefois, contrairement à ce dernier, la comète n’était pas déjà en partance de notre système. Elle arrivait. C’était donc l’occasion pour les chercheurs de pouvoir analyser l’objet plus en détail. Les premières observations ont alors suggéré que le corps rocheux avait une composition très proche de celles des comètes de notre Système solaire. En réalité, elle serait très différente.
Habituellement, le coma des comètes observées dans notre système est essentiellement composé d’eau. Or, dans le cas de notre “intrus”, les chercheurs ont enregistré une concentration en monoxyde de carbone (CO) bien plus élevée qu’habituellement (entre 0,7 et 1,7 fois plus de CO que d’eau).