Pourquoi les tapirs pourraient être la clé pour reboiser l’Amazonie

Une récente étude nous révèle que les tapirs du Brésil, en Amazonie, défèquent trois fois plus de graines dans les zones brûlées que dans les forêts vierges.

« Les excréments des tapirs du Brésil (Tapirus terrestris) peuvent être essentiels dans la régénération des forêts touchées par l’exploitation forestière intensive et l’agriculture sur brûlis », assure Lucas Paolucci, de l’Amazon Environmental Research Institute et principal auteur de ces travaux.

Ces animaux, les plus gros mammifères sud-américains, se régalent en effet des fruits de plus de 300 espèces végétales. Mais surtout, ils couvrent d’importantes distances avec le ventre rempli de graines, notamment celles de grands arbres qui ne peuvent traverser le système digestif de plus petits animaux. Arbres qui, on le sait, sont capables de stocker énormément de carbone.

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