L’érosion de la couche d’ozone à l’origine d’une extinction de masse il y a 360 millions d’années

La couche d’ozone stratosphérique – aussi appelée ozonosphère – est une propriété très précieuse de l’atmosphère de notre planète. En effet, elle protège le vivant des effets délétères portés par les rayons ultraviolets émis par le soleil. Une partie des UVB et la totalité des UVC sont filtrées avant d’atteindre la surface. La fraction des UVB qui atteint le sol est notamment responsable des coups de soleil et du phénomène de bronzage.

Avec le rejet massif de substances destructrices de l’ozone durant la seconde partie du 21e siècle (CFCs, PFCs etc.), cette protection a commencé à s’éroder. Rapidement, le monde a pris conscience de la dangerosité d’une telle évolution. Aussi, dès 1989, le Protocole de Montréal entrait en vigueur. Signé en 1987, ce traité et ses amendements visaient à bannir l’utilisation des gaz halogénés responsables de la dégradation de l’ozone stratosphérique.

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