Le mercure d’origine humaine pollue (aussi) les tranchées océaniques les plus profondes du monde, révèlent deux nouvelles études.
L’empreinte humaine se retrouve partout, même dans les zones les plus isolées. En septembre 2019, une équipe de chercheurs britanniques affirmait notamment avoir découvert des cas dâingestion de plastique chez de petites crevettes à lâintérieur de six des plus profondes fosses océaniques de la planète.
La première équipe, dirigée par Joel Blum (Université du Michigan, Ãtats-Unis), en a détecté chez plusieurs espèces de poissons et crustacés à plus de 7 kilomètres de profondeur dans la Fosse des Mariannes, près des Philippines. Elle en a également détecté dans certains escargots endémiques de la Fosse des Kermadec, au large de la Nouvelle-Zélande.