Cet insecticide cause des troubles neurologiques et métaboliques chez les insectes

Une étude australienne s’est intéressée à l’imidaclopride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes. Des drosophiles ont fait l’objet de tests les exposant à de faibles doses de cet insecticide. Selon les chercheurs, le produit cause chez ces insectes des troubles neurologiques et métaboliques, dont la cécité.

Selon les chercheurs, l’imidaclopride affecte le système nerveux des insectes en agissant sur les récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine (nACHrs). Dans le cadre de l’étude, les scientifiques ont procédé à des tests sur des mouches du vinaigre (Drosophila melanogaster). Or, l’insecticide aurait des conséquences au niveau cellulaire, même à très faible dose.

Les chercheurs ont également pratiqué des tests sur des drosophiles adultes : une exposition à l’insecticide à raison de 4 ppm durant plus d’une vingtaine de jours. Selon les résultats, ils ont alors constaté des effets neurodégénératifs. À l’aide d’électrorétinogrammes, les scientifiques ont observé une cécité progressive chez les drosophiles. Après 28 jours d’exposition, 68 % des cobayes n’arrivaient plus à grimper le long d’une fiole transparente.

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