A 22 ans, elle décide de se faire stériliser : « Je suis la femme la plus heureuse »

“Pour certaines personnes, le désir d’être mère est naturel”, déclare-t-elle aux médias avant d’ajouter “pour moi, c’était naturel de ne pas l’être”. En sus, Ailín Cubelo Naval a expliqué que depuis quelques années, de nombreuses personnes lui posaient la question pour savoir quand elle comptait avoir des enfants. Suite à ces multiples interrogations, elle a fini par réaliser que la maternité apparaissait parfois comme un impératif.

“Comme je n’avais pas encore réalisé que je ne voulais peut-être pas devenir mère, je présentais mes excuses ou je rallongeais les délais”, déplore-t-elle. Pour elle, ce modèle social n’a rien de naturel mais reste ancré dans la société en raison de sa dimension culturelle. “Je vois ça aujourd’hui (…) des fillettes qui marchent avec une poussette portant leur propre bébé jouet”, révèle-t-elle. Ainsi, elle pointe du doigt cette croyance collective selon laquelle “si vous avez un utérus, vous devez accoucher, c’est votre destin”. La jeune femme, qui se posait moult questions sur ce sujet, a réalisé qu’elle ne souhaitait pas mettre au monde un bébé qui subirait également ces stéréotypes infondés. “Vivre avec la peur qu’il lui arrive quelque chose si c’est une femme et avec la peur qu’il fasse quelque chose si c’est un homme ?” martèle-t-elle. Pour éviter de tomber enceinte, la femme a donc opté pour une ligature des trompes, une procédure chirurgicale consistant à occlure les trompes de Fallope et à garantir une stérilisation à la femme. « Je me sent libre aujourd’hui, Je suis la femme la plus heureuse »

Lire la suite sur SantePlusMag