Une étude met à jour un nouveau risque potentiel associé au recours à la géo-ingénierie solaire

De nouveaux travaux montrent que la géo-ingénierie solaire – déployée dans le but de contenir le réchauffement climatique – ne nous préserverait pas de certains effets de seuil. En particulier, elle n’empêcherait pas une dissipation partielle des nuages bas. Un phénomène qui induirait à lui seul une hausse brutale et potentiellement irréversible des températures. Aussi, le recours éventuel à la géo-ingénierie devra impérativement s’accompagner d’une réduction parallèle des rejets de CO2.

Depuis le début de l’ère industrielle, la planète s’est déjà réchauffée de 1 °C en moyenne globale. Aussi, tandis que le seuil symbolique des 2 °C s’approche, certains mettent en avant un panel de solutions de secours. L’une d’elles vise à refroidir artificiellement la Terre en ensemençant les nuages bas pour les rendre plus clairs. Ainsi, la planète réfléchirait une fraction plus importante du rayonnement solaire incident. Le but étant d’arriver à un équilibre permettant de compenser l’augmentation des températures.

Lire la suite sur SciencePost