Selon une enquête menée récemment au Royaume-Uni, les personnes qui respectent assidûment les mesures sanitaires ne sont pas forcément celles qui y croient le plus. Ce ne sont pas forcément non plus les personnes les plus vulnérables.
En Europe par exemple, les États ont expliqué à leur population que chaque personne devait agir à son échelle. Néanmoins, ces stratégies de communication défiant le “chacun pour soi” ont montré leurs limites. D’autres pays ont misé avec plus ou moins d’autorité sur une communication évoquant plutôt l’interdépendance et la cohésion sociale comme l’Australie, la Chine, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande ou encore Singapour.
L’étude en question concernait 6 500 participants de 110 pays durant la première vague, c’est-à-dire d’avril à juin 2020. Dans un questionnaire en ligne, les volontaires devaient indiquer dans quelle mesure ils approuvaient les directives en lien avec la pandémie dans leur propre pays. Ils devaient également évoquer le degré d’approbation de leurs proches et leurs concitoyens. L’objectif était alors de comprendre ce que chacun pense du comportement des autres.