“J’ai pitié de toi” : un récit dans lequel nous découvrons que parfois, la pitié pour son prochain devrait être gardée pour soi

Chez Sympa, nous sommes tombés sur un récit très curieux écrit par la psychologue Elena Pasternak, dans lequel elle nous explique pourquoi la pitié ne reflète souvent que notre monde intérieur qui n’a rien à voir avec le réel état des choses.

J’ai, pour la première fois, entendu la phrase “J’ai pitié de toi” lorsque j’avais 9 ans. C’était l’une de mes camarades de classe qui me l’avait dite. Je revenais tout juste d’un concert de Noël où j’avais dansé et sauté de joie durant toute une soirée, où j’avais mangé des gâteaux à m’en rendre malade, et où on m’avait offert un magnifique ensemble de vaisselle en porcelaine pour ma poupée. J’avais un énorme sac de bonbons, j’étais vêtue d’une merveilleuse robe blanche recouverte de paillettes qui ressemblait étonnemment à celle d’une princesse, et je devais me rendre à une autre fête le lendemain. La vie était belle et j’étais sincèrement heureuse… Mais ma camarade de classe a eu pitié de moi parce que j’avais eu une note de 0/20 pour mon comportement en classe.

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