Une mère qui élève seule ses trois enfants et qui est victime de violence conjugale n’arrive pas à se trouver un logement abordable à Longueuil. Elle a désormais peur de devoir faire face à la rue le 1er juillet prochain, rapporte le Journal de Montréal.
« Pour le moment, je suis en train de magasiner un garde-meuble pour entreposer mes choses, parce que je ne sais pas où je vais pouvoir aller avec mes enfants le 1er juillet », explique au quotidien montréalais Nadine Lajoie-Thibodeau, qui vit à Longueuil.
La mère de famille s’est séparée de son conjoint violent en 2019. Elle a alors trouvé à la hâte un logement pour elle et ses trois enfants, âgés respectivement de 4 ans, 12 ans et 13 ans. Ainsi, elle a dû louer un appartement ne comportant que deux chambres, et dort avec son fils cadet dans la même pièce. Le loyer s’élève à 1 275 $ par mois, un prix trop élevé pour ce qu’elle peut se permettre.
