La Chine désire puiser son uranium dans l’eau de mer

La Chine est très ambitieuse sur le terrain du nucléaire. En effet, des dizaines de réacteurs sont actuellement en construction ou à l’étude. Néanmoins, ce pays n’est pas autosuffisant en ce qui concerne ses apports en uranium et désire remédier à cette situation.

Évoquons également le fait que plus de 70 % de ses approvisionnements en uranium proviennent de mines étrangères se situant principalement en Australie et au Canada. Or, ce sont deux alliés des États-Unis, ce qui est source d’inquiétude pour la Chine au vu de ses relations actuelles avec ce pays.

Consciente que ses approvisionnements pourraient être à l’avenir fragilisés, la Chine pense limiter les risques en se tournant vers des ressources dites “non conventionnelles”. Parmi celles-ci, nous avons l’eau de mer qui contient environ 3 mg d’uranium par mètre cube d’eau. Bien qu’il s’agisse ici d’un potentiel stock très abondant, son exploitation est difficile. L’uranium se trouve en très faible concentration dans l’eau de mer et celui-ci se lie au carbone et à l’oxygène sous une forme plutôt stable. Autrement dit, extraire l’uranium est une opération très coûteuse : environ mille dollars pour un kilogramme, soit dix fois plus que le minerai présent sur la terre ferme.

Lire la suite sur SciencePost