Ainsi que l’explique le service météorologique de Fairbanks dans son communiqué, ce n’est pas tant la survenue d’orages en tant que telle qui est atypique. En effet, tous les un à deux ans, des cellules convectives formées au nord de l’Alaska ou de la Russie dérivent vers l’intérieur du bassin arctique et y amènent leur lot d’éclairs. Ce qui fait le caractère inhabituel est qu’ici, les orages n’ont pas été déportés depuis les terres, mais se sont formés sur place au-dessus de la banquise. Il s’agit donc d’un phénomène beaucoup plus rare dont l’occurrence aussi loin au nord est estimée à seulement un tous les cinq à dix ans.
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