Parfois qualifiés de bête noire des modélisateurs, les nuages restent la cause principale d’incertitude dans les projections climatiques depuis plus de cinquante ans. De récentes avancées ont néanmoins permis de mieux cerner la façon dont ils évoluent à mesure que le climat se réchauffe. De multiples lignes d’évidences, dont une étude parue ce 27 juillet dans la revue PNAS, indiquent désormais que les nuages ont un effet amplificateur faible à modéré sur le réchauffement global.
Pour un doublement de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2), le climat global est prévu se réchauffer de 1,5 °C à 4,5 °C. Cette valeur correspond à ce que les scientifiques appellent la sensibilité climatique. Elle indique de combien la température moyenne à la surface de la Terre varie lorsqu’une perturbation de référence est imposée au système.