L’Homme a commencé à polluer l’Antarctique bien avant sa découverte

Une idée assez répandue veut que l’Homme ait commencé à bouleverser son environnement avec le début des révolutions industrielles. Toutefois, ce paradigme devient de moins en moins défendable à mesure que la science progresse sur ces questions.

Une étude parue le 6 octobre dernier dans la revue Nature enfonce un peu plus le clou. La Terre de l’époque préindustrielle était loin de ressembler à un jardin d’Éden où les influences humaines pouvaient être considérées comme négligeables. La capacité de notre espèce à perturber l’environnement de façon profonde et à large échelle existait déjà.

La modélisation numérique confirme que la source responsable de l’augmentation du dépôt en noir de carbone devait se situer vers 40 °S. Lorsque l’on prescrit des émissions localisées au niveau de la nation insulaire, on obtient effectivement une concentration accrue en suie dans les glaces de la péninsule Antarctique. Le brûlage des terres néo-zélandaises apparaît donc comme la cause principale de l’épandage de suie à grande échelle dans l’hémisphère sud.

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