Comment les animaux sauvages pourraient être suivis grâce à l’ADN aéroporté

Les animaux libèrent constamment de l’ADN dans leur environnement. Ces traces, détectées dans le sol et l’eau, peuvent permettre d’identifier les espèces concernées. Désormais, c’est également possible en prélevant de l’ADN aéroporté. Des chercheurs ayant collecté des échantillons d’air dans des zoos ont en effet été capables d’identifier plusieurs animaux évoluant dans et autour des installations. À terme, ces travaux pourraient être utilisés comme un moyen non invasif de suivre l’évolution de la biodiversité sauvage.

L’ADN environnemental (eDNA) a révolutionné la manière dont les populations animales peuvent être surveillées et conservées. Plutôt que de s’appuyer sur des preuves physiques (pelage, écaille, excréments, urine, observations, etc.), les chercheurs peuvent aujourd’hui se fier à des fragments de matériel génétique libérés par les animaux se déplaçant dans leur environnement. Le simple fait de prélever un échantillon de sol ou d’eau peut ainsi donner aux chercheurs une idée des populations présentes.

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