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Le braconnage massif du poisson “cocaïne de la mer” entraîne la disparition d’un petit marsouin

Dans le golfe de Californie au Mexique, le poisson totoaba subit un braconnage massif. Or, ce délit touche de plein fouet un autre animal : le vaquita, le cétacé le plus rare au monde. Ce dernier pourrait malheureusement bientôt disparaître.

Le poisson fait donc l’objet d’un commerce organisé et très lucratif depuis les années 1920. Sa vessie natatoire peut ainsi se vendre jusqu’à 20 000 dollars le kilo, soit plus cher que la cocaïne. Cela lui vaut donc le surnom de “cocaïne de la mer”.

En 2019, à l’époque du documentaire Sea of Shadows, le gouvernement mexicain avait formellement interdit la pêche du totoaba à l’aide de filets maillants. En revanche, cette interdiction a été très difficile à faire respecter, compte tenu de l’enjeu financier. De plus, les braconniers sont connus pour être armés et très agressifs. Les équipes de la célèbre ONG Sea Shepherd en ont notamment fait les frais. Seulement, voilà, le totoaba entraîne un autre animal dans sa chute : le vaquita (Phocoena sinus), le cétacé le plus rare au monde. Également endémique du Golfe de Californie au Mexique, le vaquita est une victime collatérale du braconnage du totoaba. En effet, ce petit marsouin est souvent pris au piège dans les filets des criminels. En 1997, sa population était d’environ 600 individus, avant de passer à 18 en 2017, puis seulement 8 en 2022.

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