Certaines bactéries pourraient-elles réduire le taux de méthane libéré dans notre atmosphère ?

Le méthane (CH4) est un gaz qui participe fortement à l’effet de serre, en concurrence avec le dioxyde de carbone (CO2), le principal responsable du réchauffement climatique. Une fois utilisé comme hydrocarbure, le méthane se dégrade partiellement. Cela étant, ce n’est pas suffisant pour éviter un excédent atmosphérique. Des bactéries sont toutefois capables de générer une énergie électrique en absorbant ce gaz polluant.

Sur le principe, les méthanotrophes oxydent le méthane en réduisant un atome d’oxygène en H2O2, puis en altérant le méthane en CH3OH à l’aide de monooxygénases de méthane (MMO). Pour entamer le processus, ces organismes ont d’abord besoin de nitrate pour entamer la décomposition du méthane. C’est pourquoi nous les trouvons dans des milieux humides tels que les tourbières et autres eaux stagnantes.

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