Comment vous débarrasser des insectes sans vous intoxiquer ?

De nombreux insecticides peuvent s’avérer irritants et toxiques en cas d’inhalation ou de contact cutané. Même si certains produits, comme les insecticides organophosphorés et carbamates, ont été retirés du marché, il reste encore trop de produits chimiques potentiellement dangereux. Les contrôles de la DGCCRF montrent que des allégations valorisantes, pourtant interdites, sont parfois visibles sur l’étiquetage telles que « produit biocide à faible risque », « ne nuit pas à la santé », « protection naturelle », et que les pictogrammes de danger et mentions d’avertissement manquent. Tour d’horizon pour décrypter les étiquettes.

Les produits biocides, destinés à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes jugés nuisibles (insectes, champignons, bactéries, virus, rongeurs) sont classés en quatre groupes, comprenant en tout 22 types de biocides strictement réglementés. Les répulsifs et insecticides appartiennent au groupe 3, celui des produits de lutte contre les insectes volants ou rampants : moustiques, puces, guêpes, fourmis, araignées, mites… Même si depuis 2018 il y a un meilleur encadrement de leur commercialisation, ils ne sont pas sans danger. Selon une étude menée par le magazine 60 Millions de consommateurs, cinq produits testés sur seize (diffuseur électrique, spray répulsif) ont un niveau de toxicité supérieur à 20 %. Pour éviter ces risques, il est important de privilégier des produits sans POB (un sensibilisant cutané), ni acide octanoïque (provoquant brûlures de la peau et lésions des yeux), ni acide décanoïque (responsable d’irritations cutanées et oculaires).

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