Grâce à une technique novatrice de reconstitution du champ de vent au-dessus des océans, des chercheurs ont montré que les cyclones tropicaux de faible intensité gagnent également en intensité à mesure que la planète se réchauffe. L’étude généralise ainsi les conclusions obtenues pour les cyclones tropicaux de forte intensité. Les résultats ont été publiés dans la célèbre revue Nature ce 16 novembre.
La raison principale est que les systèmes de faible intensité sont moins bien observés et suivis. En effet, la résolution des images satellitaires au début des années 1980 et 1990 ne permettait pas une observation adéquate des systèmes de petite dimension. Par ailleurs, les missions effectuées par les avions de recherche ou destinés à la prévision météorologique ciblent de préférence les ouragans majeurs. Par conséquent, les données disponibles sont bien moins nombreuses.
