Et si les crises économiques pouvaient laisser une trace dans nos gènes ?

La science a déjà établi le fait que le stress et la faim étaient deux facteurs capables de laisser une empreinte sur les gènes d’une personne après sa naissance. Cela a donc un impact durable sur la santé. En partant de ce constat, est-il possible de dire qu’une crise économique pourrait impacter les gènes ?

Selon le duo, les cellules des personnes nées durant la grande crise des années 1930 montrent des signes de vieillissement accéléré. Ces personnes seraient donc potentiellement exposées à des taux plus élevés de maladies chroniques et de décès prématurés.

Dans le cadre de ces travaux, les scientifiques ont comparé les marqueurs génétiques du vieillissement chez 800 Américains nés pendant les années 1930. Or, ce que les auteures de l’étude qualifient d’empreinte du vieillissement apparaît plus souvent chez les individus nés dans les États les plus durement impactés par la récession. Rappelons au passage qu’au plus fort de cette crise, le taux de chômage concernait 25 % de la population du pays.

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