Particulièrement répandue chez les primates, la masturbation a longtemps été considérée comme pathologique ou comme un sous-produit de l’excitation sexuelle. Une recherche publiée récemment dans les Actes de la Royal Society B révèle que ce comportement pourrait finalement servir un objectif évolutif.
Le comportement autosexuel (ou masturbation) est assez courant dans tout le règne animal. Malgré tout, il existe peu de recherches comparatives systématiques sur ce comportement et son histoire évolutive n’est pas claire. En effet, à première vue, la masturbation n’augmente pas directement les perspectives de survie et se produit par définition à l’exclusion des partenaires reproducteurs. Elle entraîne également des coûts en termes de temps, d’attention et d’énergie.