Que ce soit par choix ou par nécessité, certaines mères ne peuvent pas allaiter naturellement leur enfant. C’est la raison pour laquelle il existe des alternatives. Composées d’un mélange de matières grasses, de protéines, de glucides, de vitamines et de minéraux, ces préparations pour nourrissons sont élaborées pour répondre à leurs besoins nutritionnels, le but étant de se rapprocher autant que faire se peut des qualités nutritionnelles du lait maternel, même si une parfaite imitation est impossible. Une question se pose alors : comment faisaient les gens avant que ces formules modernes n’arrivent dans les rayons des magasins ?
Par exemple, Soranus d’Éphèse a composé un traité d’obstétrique et de gynécologie. Il décrivait notamment le test de l’ongle utilisé pour évaluer la qualité et la consistance du lait maternel. Lorsqu’une goutte de lait maternel était placée sur un ongle et que le doigt bougeait, le lait n’était pas censé être si liquide qu’il coulait sur toute la surface de l’ongle. Lorsque l’ongle était tourné vers le bas, le lait ne devait pas être assez épais pour s’accrocher à l’ongle. La consistance du lait devait se situer entre les deux extrêmes. Ce critère aurait été utilisé pendant les 1 500 années suivantes pour déterminer la qualité du lait maternel.