Il y a peu, des scientifiques américains ont collecté par erreur de l’ADN humain en grande quantité dans l’environnement. Ces chercheurs évoquent une pratique posant des questions éthiques, concernant principalement de possibles atteintes à la vie privée.
Lors d’une expérience, ils ont découvert des quantités d’ADN humain largement au-dessus des normes habituelles. Un des prélèvements en contenait tellement qu’il aurait pu être directement récupéré sur la peau d’une personne. Et si cela présente un intérêt certain pour les scientifiques, ils tentent néanmoins d’alerter sur les dérives possibles liées à cette découverte.
Les scientifiques s’inquiètent donc des risques liés à la mise en place d’une « surveillance génétique perpétuelle », autrement dit un fichage génétique. Ils estiment que ces informations personnelles pourraient tomber entre de mauvaises mains et entre autres permettre de traquer certains individus ou encore de cibler certaines minorités.