L’analyse d’anciens ossements de baleines suggère que les chasseurs européens médiévaux auraient pu cibler deux espèces de baleines au point de les mener à l’extinction dans l’est de l’Atlantique Nord.
Dans le cadre d’une étude récente, Youri van den Hurk, zooarchéologue à l’Université norvégienne des sciences et technologies, a voulu étayer les informations contenues dans ces textes avec des preuves physiques et biologiques. Cependant, l’identification taxonomique des os de baleine trouvés lors de fouilles archéologiques reste problématique en raison de leur état généralement fragmenté. Ces difficultés limitent ainsi notre compréhension des répartitions spatio-temporelles passées de leurs populations.
Pour surmonter ce défi, les scientifiques expliquent avoir effectué une recherche par spectrométrie de masse sur un nombre sans précédent de 719 spécimens archéologiques et paléontologiques d’os de baleine probables provenant des eaux européennes. Tous ces restes dataient d’environ 3 500 avant notre ère jusqu’au 18e siècle.