Une publication d’une université française a récemment décrit une innovation porteuse d’espoir pour les patients atteints de sclérose en plaques. Il est ici question d’une intelligence artificielle en théorie capable de révolutionner la détection et le diagnostic de cette maladie auto-immune qui touche principalement les jeunes adultes.
La méthode des scientifiques français repose sur pas moins de 3 000 IRM différentes. L’objectif ? Mettre au point un modèle évolutif du cerveau qui schématise l’évolution de l’organe depuis le plus jeune âge jusqu’à un âge très avancé. Or, ce modèle a permis de découvrir que dans le cas de la sclérose en plaques, certaines structures cérébrales étaient déjà atteintes plusieurs années avant l’apparition des premiers symptômes. Si cet aspect de la maladie était déjà connu, la difficulté du diagnostic résidait dans le fait que le patient attend les premiers symptômes pour passer une IRM.