Aux Pays-Bas, une société est à l’origine des premiers « cercueils vivants », fabriqués à partir de mycélium. Son objectif est simple : transformer les restes humains en nutriments pour la terre. Il s’agit ainsi d’une véritable alternative écologique aux sépultures classiques pour un coût moins élevé, tout en participant aux écosystèmes environnants.
Dans le détail, Loop Biotech associe du chanvre recyclé et du mycélium, la structure racinaire des champignons. Le tout pousse dans un moule en forme de cercueil pendant une semaine, avant d’être prêt à l’emploi et d’accueillir une dépouille. Après l’enterrement, l’ensemble se biodégrade en 45 jours environ. De plus, le cercueil en champignon est adapté aux crémations et peut donc intégrer les cendres des défunts.