À la mort d’un organisme vivant, toutes les parties qui le composent ne se prêtent pas forcément à la fossilisation. Si les os, les arêtes, les dents ou encore les écailles peuvent survivre aux affres du temps, il n’en va pas de même des tissus mous qui, à moins de se retrouver piégés dans la glace, dans des tourbières (des conditions anaérobies, avec peu d’oxygène) ou dans de l’ambre, se décomposent très rapidement après la mort. De tous les organes humains, le cerveau est celui dont on pensait qu’il se décomposait le plus vite. Aussi, les archives fossiles concernant cet organe sont souvent considérées comme extrêmement rares et particulièrement inhabituelles par les paléobiologistes. Pourtant, une étude exhaustive de l’Université d’Oxford portant sur plus de 4 000 cerveaux anciens incroyablement bien préservés démontre que ce n’est pas un phénomène aussi unique qu’on le pensait.
Les cerveaux anciens bien préservés : pas aussi rares qu’on pourrait le penser
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