Les modèles sont des outils essentiels pour comprendre les complexités du système climatique de notre planète et anticiper les impacts du changement climatique. Cependant, ils sont souvent lents et coûteux à exécuter, en partie à cause de la lenteur intrinsèque de certains processus simulés, comme la circulation océanique. Un nouvel algorithme développé par des chercheurs promet de révolutionner ce domaine en accélérant considérablement ces simulations.
Les modèles climatiques sont parmi les logiciels les plus complexes jamais écrits, avec des millions de lignes de code et des simulations qui peuvent prendre plusieurs mois à s’exécuter.
Premièrement, la complexité des modèles climatiques découle de la nécessité de représenter un grand nombre de phénomènes et de processus physiques qui interagissent de manière complexe dans le système climatique de la Terre. Ces modèles doivent prendre en compte des éléments tels que la dynamique de l’atmosphère, de l’océan, de la cryosphère (les régions de glace), de la biosphère et des interactions entre eux. Chaque composant du système climatique est donc modélisé en détail, avec des équations mathématiques complexes pour représenter les processus physiques sous-jacents.