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Des « virus fossiles » intégrés dans le génome humain liés à des troubles neuropsychiatriques

Depuis des siècles, les troubles neuropsychiatriques tels que la dépression, le trouble bipolaire et la schizophrénie ont intéressé les scientifiques. Une récente étude, dirigée par des chercheurs du King’s College de Londres, apporte un nouvel éclairage sur ces troubles en explorant le rôle de l’ADN viral ancien intégré dans le génome humain au cours de son évolution.

Au fil du temps, certains de ces fragments viraux ont été transmis de génération en génération, devenant ainsi des éléments permanents du génome humain.

Il est important de noter que tous les HERV ne sont pas nuisibles et que certains d’entre eux sont devenus des parties fonctionnelles du génome humain. Ils interviennent par exemple dans les premiers stades du développement embryonnaire, où ils peuvent jouer un rôle dans la régulation des gènes impliqués dans la différenciation cellulaire et la formation des tissus. D’autres sont également exprimés dans divers tissus sains du corps humain où ils peuvent avoir des fonctions régulatrices ou protectrices.

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