L’idée que les Néandertaliens ont simplement disparu est de plus en plus remise en question. Une nouvelle étude révèle qu’au lieu de s’éteindre, les Néandertaliens pourraient avoir été absorbés par les populations humaines modernes. Cette recherche montre que l’ADN humain moderne pourrait constituer entre 2,5 et 3,7 % du génome néandertalien, ce qui suggère une histoire d’échanges génétiques plus complexe et étroite entre les deux groupes.
Ces découvertes reposent sur l’analyse des génomes de trois spécimens néandertaliens bien conservés, provenant de la grotte de Vindija en Croatie et des grottes de Chagyrskaya et Denisova en Russie. Ces spécimens, datant d’il y a 50 000 à 80 000 ans, ont été comparés à ceux de 2 000 humains modernes. Les chercheurs ont utilisé des techniques pour détecter l’hétérozygotie, une situation où les deux versions d’un gène diffèrent, ce qui est plus probable chez les descendants de croisements entre populations distinctes.