En Australie, des chercheurs ont étudié de près la dérive d’une carcasse de baleine à bosse. L’objectif ? Donner davantage de précisions aux autorités quant à la possibilité de remorquer une baleine morte en mer et savoir où elle finira.
Plusieurs conclusions ont été formulées après ce suivi. Lors des premiers jours, quand la carcasse flotte près de la surface, la force du vent, et non le courant, est un des facteurs les plus importants. Par ailleurs, les chercheurs ont eu recours à un modèle informatique spécialisé dans le sauvetage en mer et la prédiction de mouvements de certains objets dont la taille peut être comparée à celle d’une baleine, par exemple un radeau de sauvetage. Or, les prédictions étaient assez précises les premiers jours, mais devenaient plus approximatives au fil du temps. Les chercheurs ont en effet indiqué un écart de dix à vingt kilomètres entre la réalité et la simulation pas moins de six jours après la découverte de la baleine.