Les populations mondiales d’animaux sauvages ont accusé une chute moyenne de 73 % au cours des cinquante dernières années selon une nouvelle analyse publiée mercredi par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Des éléphants dans les forêts tropicales aux tortues imbriquées près de la Grande Barrière de Corail, la biodiversité est parfois proche du point de non-retour. Voici les chiffres clés à retenir de ce rapport catastrophique qui apporte toutefois aussi des nouvelles pleines d’espoir et propose des axes pour sauver la faune sauvage.
Selon le rapport Planète Vivante paru le 9 octobre 2024, le plus grand déclin s’enregistre dans les populations d’espèces d’eau douce, suivies des vertébrés terrestres et marins. En effet, les populations d’eau douce ont chuté en moyenne de 85 % tandis que les populations terrestres ont chuté de 69 % et les populations marines de 56 % au cours des cinq décennies entre 1970 et 2020. Cela donne ainsi une diminution moyenne de 73 % pour les 35 000 populations étudiées, et ce, principalement en raison des pressions humaines.